La FEMS relaie une enquête sur le temps de travail des internes, organisée par la European Junior Doctors Association (EJD) organisation pan-européenne représentant les internes et militant pour améliorer leurs conditions de travail et d'apprentissage dans toute l'Europe.
Cette enquête cherche à rassembler des informations solides sur le temps de travail des internes en Europe. Les données aideront à comprendre les challenges à affronter et à militer pour des conditions acceptables de travail.
Le lien est ici : https://bit.ly/EJD-
(Durée de remplissage de l'enquête : 1 minute seulement !)
L'enquête se termine fin février 2025.
Votre participation est essentielle. En relayant et en faisant la promotion de cette enquête, vous contribuerez à améliorer les pratiques ! "
NB : le terme "junior doctors" regroupe l'ensemble des internes, quelle que soit leur année d'internat (et pas seulement les "docteurs juniors" à la française.
Davantage d'informations ici : https://www.juniordoctors.
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Communiqué de presse du SPHP du 15/01/2025
Situation à Mayotte
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Le 14 décembre dernier, le cyclone Chido dévastait l’île de Mayotte, en pleine saison des pluies. La tempête tropicale Dikeledi est venue aggraver les inondations les 12 et 13 janvier.
Les habitats, précaires surtout, mais aussi permanents, et les infrastructures collectives étaient gravement endommagés.
Une large partie de la population, vivant dans les bangas en tôles ondulées, a été privée de protection, exposée aux pluies saisonnières abondantes. Les habitations construites en dur ont perdu leurs toits. L’eau courante, qui manquait déjà à beaucoup auparavant, a été totalement coupée, comme l’électricité.
Les problèmes de santé s’accumulent, avec au premier plan de nombreuses blessures par clous et tôles qui s’infectent dans une population atteinte de diabète endémique, qui se déséquilibre, sans possibilité de renouvellement des pansements, les troubles digestifs secondaires à la perte de l’accès à l’hygiène, ainsi que les conséquences des traumatismes psychiques subis pendant le cyclone et du fait de la perte de leurs biens. Les dispositifs d’assistance fonctionnant à l’électricité restent souvent inopérants, les médicaments à réfrigérer se détériorent. Les Mahorais et les clandestins sont touchés sans distinction.
Nos collègues, en poste au Centre Hospitalier de Mayotte (CHM), sont comme les autres habitants de l’île, privés d’eau courante, d’électricité, de toit, et contraints de résider dans des logements temporaires à peine mieux lotis. Leurs congés ont pu être annulés ou refusés dans le cadre du Plan Blanc, alors que leur vie privée bouleversée nécessite temps et énergie pour s’organiser, et que la charge de travail est énorme. Dans ces conditions, les arrêt maladies sont inévitables.
L’eau et l’électricité reviennent progressivement dans les foyers, où chacun gère comme il peut les fuites des toitures. Des tonnes de nourriture et d’eau sont acheminés, très progressivement, jusque dans les lieux de vie les plus reculés.
Le CHM n’est encore que partiellement opérationnel avec 2 blocs fermés. Les couvertures de fortune par bâches manquent encore et sont peu efficaces. Les mouches et moustiques mettent en péril l’hygiène des soins dans les services d’urgences et jusque dans les salles de blocs opératoires.
L’hôpital de campagne tourne à plein régime sur le terrain de football de Cavani. Un bloc modulaire devrait être installé au CHM. L’appel à la réserve sanitaire, que le Syndicat des Praticiens des Hôpitaux Publics a relayé, a mobilisé de nombreux volontaires, principalement professionnels de l’urgence. De nombreuses évacuations sanitaires ont pu être effectuées vers l’île de La Réunion, depuis laquelle un pont aérien de 1500 km fournit matériels et professionnels de santé, de sécurité civile, pompiers, et militaires. Les services hospitaliers, secondés par la cellule d’Urgences Médico-Psychologiques et les associations locales, s’organisent avec insuffisamment de moyens humains et matériels, pour accompagner les victimes de traumatismes psychiques.
Cette mobilisation massive est la bienvenue, mais n’évite pas sur place d’inévitables interrogations face à l’ampleur de la tâche de reconstruction et de rétablissement des circuits de soins, déjà insuffisants et fragiles avant cet épisode climatique extrême : combien de temps et à quelle échelle sera-t-elle maintenue, et comment les risques d’épuisement des professionnels seront-ils pris en compte ?
En cette période de crise extrême, où il ne peut être laissé aucune place aux polémiques, le Syndicat des Praticiens des Hôpitaux Publics soutient et encourage toute l’aide possible à la population, dans l’urgence et dans la durée. Dans le même temps, le Syndicat des Praticiens des Hôpitaux Publics exprime son total soutien aux professionnels de santé engagés sur le terrain, et appelle à prendre en compte et à anticiper les risques psychosociaux auxquels ils sont plus particulièrement exposés.
Le bureau du SPHP
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Le bilan matériel est catastrophique
Le bilan humain le sera-t-il aussi ? |
Le SPHP est présent à Mayotte et se tient informé des dramatiques dommages causés par le cyclone Chido sur les infrastructures privées et publiques, et des conséquences en termes de besoins et
d'offre de santé pour nos concitoyens.
Interrogée sur les possibilités de soutien que nous pouvons apporter, la Direction Générale de la Santé recommande l'inscription des praticiens volontaires dans la réserve sanitaire.
Si vous êtes disponibles, n'hésitez pas !
Bien cordialement
Arnaud Patenotte
Secrétaire général
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Action Praticiens Hôpital a rencontré la Ministre de la Santé et de l’Accès aux Soins.
Ce mardi 12 novembre 2024, Action Praticiens Hôpital (Union d’Avenir Hospitalier et la Confédération des Praticiens des Hôpitaux) a été reçue par Madame Geneviève Darrieussecq, Ministre de la Santé et de l’Accès aux Soins, accompagnée par Monsieur Martin Trelcat, directeur de cabinet et du Professeur Emmanuel Touzé, conseiller médical auprès de la Ministre.
La délégation APH était composée des Dr Jean-François Cibien (président), Marie-José Cortès (vice-présidente), Eric Branger (vice-président), et Anne Geffroy-Wernet (secrétaire générale, qui remplaçait Yves Rébufat, délégué général, qui avait une autre contrainte professionnelle).
Nous avons rencontré une Ministre très à l’écoute, empreinte - outre de sa fonction de Ministre – d’une conviction dans le métier de médecin qu’elle a exercé pendant longtemps et d’un souci des territoires, rappelant à plusieurs reprises ses mandats locaux.
Nous avons rappelé, malgré la valse des ministres que nous subissons, que nous avons besoin d’une continuité du dialogue social et d’une vision de moyen et long terme pour l’hôpital public, et non de rustines appliquées ça et là. Ce constat est partagé par la Ministre, qui nous assure que le travail déjà réalisé par la DGOS sera poursuivi : « on ne repart pas de zéro ».
Les sujets abordés ont été nombreux :
- permanence des soins
- des praticiens hospitaliers (#rendeznousnos4ans)
- temps de travail et son décompte
- prévoyance, complémentaire santé et santé des professionnels de santé : services de prévention et de santé au travail (« médecine du travail »), groupe de travail national sur la santé des professionnels de santé, prévoyance, mutuelles
- retraites des PH et des HU, participation des syndicats au CA de l’IRCANTEC
- santé mentale « priorité nationale »
Nous avons insisté sur deux priorités à mettre en œuvre très rapidement : la revalorisation des astreintes et la mise en place de la triple grille APH.
Il nous a été indiqué que l’enquête DGOS-ATIH – que vous avez rempli avec beaucoup de courage au printemps dernier et que nous pensions enterrée – était toujours en cours d’analyse. Nous avons réitéré tout le mal que nous pensions de cette enquête mal construite et qui sera inefficace pour évaluer la charge en soin pendant la période de permanence des soins !
Nous restons sur une grande inquiétude : la Ministre ayant à faire le point sur ces dossiers avec la DGOS, nous n’avons pas d’agenda social annoncé, pas de date pour une reprise des discussions sur la permanence des soins, pas de date pour la revalorisation des astreintes – à croire que le principe de revalorisation, acté dans le PLFSS 2024 et non mis en œuvre, serait reporté aux calendes grecques. Cet énième report ne nous paraît pas acceptable ! Nous avons bien précisé qu’il y avait urgence à aligner mettre en place une mesure transitoire pour revaloriser de 50% toutes les astreintes en attendant les résultats des conclusions des travaux de la DGOS et des arbitrages à venir.
Nous sortons du Ministère sans aucune mesure concrète. Actons que la nomination très récente de la Ministre et la discussion du PLFSS, après des semaines de vacance politique, n’a sans doute pas permis de lui donner le temps de faire le point sur tous les dossiers. APH va être extrêmement vigilant sur la reprise du travail entre syndicats et DGOS dans les jours à venir, et dans le cas contraire, le fera savoir et vous appellera à le faire savoir également !
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Cher collègue
Vous siégez dans une instance régionale au nom d'APH en temps que membre du SPHP et de la CPH, et souhaitez poursuivre ou interrompre votre participation ?
Vous n'y siégez pas mais vous souhaitez vous y investir ?
Faites-nous part de vos intentions en répondant à ce mail !
Pour rappel, voici les missions principales de ces instances :
Merci par avance de votre mobilisation et de nous tenir informés de votre démarche, afin que nous puissions transmettre votre candidature.
Arnaud PATENOTTE
Secrétaire général du SPHP
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Si vous n'arrivez pas à voter pour les élections professionnelles, merci d'envoyer votre problème en indiquant votre mail et vos coordonnées téléphoniques à contact@aph-france.fr
Nous nous chargerons de transférer votre problématique à la DGOS qui vous répondra dans les plus brefs délais.
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NEWSLETTER APH – jeudi 13 juin 2024
LES ELECTIONS ONT REPRIS : VOTEZ DES AUJOURD’HUI !
Chers collègues,
Les élections professionnelles ont démarré mardi 11 juin au matin. Suite à un problème technique, les praticiens qui ont essayé de se connecter via la méthode « identifiant / mot de passe » n’ont pas pu voter à partir du mercredi 12 juin vers 2 heures du matin.
Cet incident a conduit les organisateurs des élections, après validations par les délégués de listes membres des bureaux de vote, à suspendre le scrutin vers midi et à autoriser sa reprise en fin d’après-midi.
Ces élections sont primordiales pour votre avenir, pour la vie de la démocratie sanitaire et pour le dialogue social. A 24 heures du début du scrutin, le taux de participation ne dépassait pas 5 %.
Ces élections durent jusqu’au 18 juin 17 heures (heure de Paris). Ne laissez pas d’autres décider à votre place. Ne laissez pas ces élections se faire « à la criée » ou à l’applaudimètre, mais participez, consultez les programmes qui sont sur les différents sites et réseaux sociaux des organisation syndicales candidates. La DGOS nous demande actuellement de ne pas faire de propagande électorale durant le déroulement du scrutin, nous appliquons ces règles. « Ensemble avec APH » vous recommande de vous informer et de voter !
La liste « Ensemble avec APH » compte sur la participation de chacun à ce vote électronique qui comporte (en une seule connexion)
- Pour les HU : 2 votes (CSPM, CSN)
- Pour les PH : 3 votes (CSPM, CSN et CD)
- Pour les non-titulaires : 1 vote (CSPM)
Lien pour le vote : https://elections-personnels-medicaux-2024.sante.gouv.fr/
Votre identifiant : il est dans votre boîte mail professionnel, mail envoyé par la DGOS mardi matin.
Assistance en cas de difficulté : 05 67 31 53 03
Si vous avez déjà voté (avec confirmation du vote en fin de procédure), vous n’avez pas à revoter.
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Professeur, Docteur, |
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Vous êtes invité(e), selon votre statut, à élire vos représentants aux instances suivantes : |
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• Quand et comment voter ? |
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Ces élections ont lieu de manière simultanée par vote électronique sur une plateforme unique, à partir de tout terminal informatique connecté à internet (ordinateur, smartphone et tablette), 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 du mardi 11 juin 2024 à 09h00 au mardi 18 juin 2024 à 17h00 (heure de Paris), en vous connectant sur : |
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Vous pourrez vous authentifier à cette plateforme selon l’un des deux modes de votre choix :
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• En cas de situation particulière ou de non-réception des informations pour voter |
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Si vous êtes dans une situation particulière (congé maladie, congé maternité, détachement…) ou que vous n’avez pas reçu les informations nécessaires pour voter (identifiant, RPPS, numéro d’ordre), vous devez impérativement contacter l’assistance téléphonique dont les horaires et les coordonnées figurent ci-dessous. |
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• Besoin d’aide |
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Une assistance téléphonique est à votre disposition au 05 67 31 53 03 sur toute la période de vote de 8h à 20h et le weekend de 9h à 18h. |
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Pour plus d’informations notamment, sur les instances concernées, les listes de candidats déposées par les organisations syndicales pour les différents scrutins, et une notice de connexion à la plateforme de vote, n’hésitez pas à consulter les pages internet des organisateurs : |
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- Celle de la DGOS : |
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- Celle du CNG |
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Nous tenons à vous remercier pour votre implication et votre participation à ces élections, et vous prions de croire, Madame, Monsieur, à nos meilleures salutations. |
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Si vous ne parvenez pas à lire cet e-mail, cliquez ici
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Un ami, un frère, s’en est allé.
Le chagrin nous étreint. Nous apprenons le décès de Pierre Perucho, notre ami, notre camarade, notre frère. Comme souvent la nouvelle nous prend à la gorge, nous assomme, celle que nous
n’imaginions pas possible, tellement nous vivions confiants dans une éternité, éternité façonnée par tant de luttes, tant d’engagements, mais aussi tant de fêtes réchauffées par l’amitié offerte
et reçue par lui, et plus encore, la fraternité.
Nous partageons la peine de Brigitte, son épouse, elle aussi anesthésiste-réanimateur et que nous connaissons bien, tous les deux praticiens hospitaliers au CH de Perpignan, et à leur fille,
vétérinaire.
Tous ceux qui l’ont connu, même côtoyé, ont été saisis par sa bonhomie, sa chaleur humaine, son humour, son respect de la personne et de la parole de tous, sa sagesse même. Car pendant plus de 30
ans, il n’y a pas de débat, de lutte, de préoccupation et de souci d’organisation dont il n’ait pas pris une part active, et où il n’ait pas laissé sa marque et même son sceau.
Même s’Il n’est pas opportun de citer ici tous ceux qu’il a impressionnés par son dynamisme et sa persévérance, même si un « bio » serait malvenue, il y a des instances où il a réellement brillé
et imposé sa marque.
Autant à la Société Française des Anesthésistes-Réanimateurs, où il ne cessait d’oeuvrer au projet collectif et toujours à faire refleurir, de l’expertise apportée à la rédaction des
recommandations professionnelles, et à la complexité croissante des problèmes posés par les évolutions du cadre de la vie professionnelle ;
Autant au Collège Français des Anesthésistes-Réanimateurs où il avait un rôle structurant en matière de formation professionnelle, de processus de recommandation des établissements hospitaliers.
Toute la France l’a vu avec les équipes d’accréditation, conseiller par ici, aviser par-là, exhorter encore ailleurs, et féliciter quand c’était le cas ;
Et surtout au Syndicat des Médecins Anesthésistes-Réanimateurs non universitaires, dont il a été longtemps vice-président. Son rôle a été capital au sein d’une équipe formidable dont les membres
ont vécu là une des plus singulières, productives, et constructives époque de leur vie. Cette époque des années 90 et 2000 a été faite de labeur, de combats, pour affirmer et faire vivre une
organisation syndicale à nulle autre pareille, par son respect de tous, sa démocratie interne parfois houleuse, et au final son influence chez nos confrères. De tout cela il en était car c’était
un lutteur. Il a participé à l’oeuvre collective, avec d’autres syndicats et dans l’intersyndicale, des avancées sociales majeures des décrets de 1993 (salle de réveil) et 2003 (temps de travail,
TTA, repos de sécurité, majoration des salaires) et des avancées statutaires liées à leur application. Toujours avec sa bonne humeur, son humour, ses éclats de rire, sa faconde pagnolesque, parce
que, oui, l’accent réchauffé au ciel du midi embaumait ses interventions.
Il a contribué de manière majeure à l’éclat de toutes ces familles, à la considération par les pouvoirs publics de la place de notre spécialité et de son importance pour l’hôpital public. Parce
que ce grand
paquebot qu’est l’hôpital public avait, a toujours, besoin, de hussards forgés par les contraintes de l’exercice public comme il l’était, pour guider et secouer ceux qui ont les manettes entre
les mains.
Pierre, nous nous sommes tant aimés. Tu nous manques déjà, et même si nous avons vieillis, nos larmes coulent.
Les amis du S.M.A.R.N.U.
Pour tout contact : james.brodeur@wanadoo.fr
APH vous dévoile sa "Plateforme Pour l’Avenir de l’Hôpital", un document majeur, participatif et co-écrit par l’ensemble des syndicats membres d’APH, présentant plus de 200 propositions de l’intersyndicale pour restaurer l’attractivité, fidéliser les professionnels de santé, et assurer l’avenir du système public hospitalier.
A télécharger librement et à partager autour de vous : http://aph-france.fr/IMG/pdf/plateforme_2024.pdf
Du 11 au 18 Juin 2024, votez pour les listes "Ensemble avec APH"
Retrouvez nous sur nos réseaux sociaux :
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Chers collègues
La revalorisation des gardes est désormais gravée dans le marbre. Nous avions souhaité doubler leur montant et l’équilibrer avec les HU, mais dans toute négociation, il faut trouver des compromis. Nous vous devons cette transparence : le sujet de la permanence des soins avait été éludé des accords du Ségur par les syndicats signataires (INPH, SNAM-HP et CMH), c’est même l’une des deux raisons pour laquelle nous n’avions pas signé le Ségur (l’autre raison était la non-compensation de la perte de 4 ans d’ancienneté pour les praticiens nommés avant le 1er octobre 2020, dont les mêmes signataires ont, semble-t-il, estimé qu’elle n’était pas nécessaire).
La revalorisation des astreintes fait l’objet de négociations depuis décembre 2023, et est déjà financée dans la loi de financement de la Sécurité Sociale (« LFSS ») 2024, à partir du 1er juillet de cette année. De notre avis, ces négociations jusqu’ici se sont bien passées, avec des interlocuteurs à la DGOS conscients de la nécessité de la revalorisation, ouverts à nos propositions et nos remarques… mais contraints dans une enveloppe fermée (135 millions d’euros / an - ce qui est très loin d’être suffisant de notre point de vue). L’enquête actuellement menée par la DGOS/ATIH (que vous remplissez à chaque garde ou astreinte, et qui – nous le savons – est une usine à gaz) donnera probablement des éléments sur la ventilation de cette enveloppe au sein des lignes de d’astreinte voire de garde.
Actuellement, les principales orientations sont :
Nous n’avons pas de nouvelle date pour la poursuite de ces négociations, qui ne nous semblent cependant pas terminées. Les annonces de restriction dans le budget national, notamment dans les dépenses publiques, nous interrogent sur la réalisation de cet engagement pris de revaloriser les astreintes : APH est extrêmement vigilant sur ce point.
APH a demandé, sans résultat à ce jour, que la mesure transitoire proposée par l’ancien Ministre de la Santé et de la prévention soit appliquée : APH propose une
majoration minimale de 50 % comme pour les gardes à compter du 1er janvier 2024 jusqu’à publication des textes sur les astreintes.
APH a rencontré Madame Catherine Vautrin, Ministre du Travail, des Solidarités et de la Santé le 14 février 2024 Nous étions la première intersyndicale de praticiens
hospitaliers à rencontrer la Ministre. Nous avons balayé l’ensemble des sujets qui nous préoccupent, allant des rémunérations à la permanence des soins en passant par
l’attractivité, les retraites, les conditions de travail, le financement de l’hôpital public et les difficultés spécifiques de spécialités en tension.
Enfin, APH a rencontré de manière formelle la FHF d’une part, et le CNG d’autre part, pour faire le point sur la gestion au quotidien des situations complexes des praticiens, la reconnaissance du droit de prescription pour les PH sur leurs dossiers en disciplinaire et de l’attractivité des carrières hospitalières médicales autour des éléments que nous portons comme le décompte du temps travail, les modalités de rattrapage de la perte des 4 années d’ancienneté, la juste valorisation du temps de travail additionnel…
Les élections professionnelles auront lieu du 11 au 18 juin. Il est essentiel que vous souteniez nos listes, car c’est ce qui nous permettra de continuer à vous défendre. Vous savez qu’Action Praticiens Hôpital et ses composantes ne communiquent pas qu’une fois tous les quatre ans mais tout au long de l’année, car nous sommes force de proposition auprès des tutelles et du gouvernement tout au long de l’année ! Nos propositions sont issues du terrain, des enquêtes auxquelles vous répondez, et portées par des praticiens en activité et qui continuent TOUS à avoir une activité clinique régulière.
Vous recevez des avalanches de mails, suite à un agenda de communication syndicale orchestré par la DGOS et le CNG. Nous vous demandons de prendre connaissance de cette
communication – et particulièrement des communications de nos deux intersyndicales Avenir Hospitalier et la Confédération des Praticiens des Hôpitaux, qui sont réunies au sein
d’APH. |
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Ainsi, vous avez du recevoir dans les 1ers jours de mars les premiers mails à l'en-tête d'une part du ministère et du CNG, et d'autre part des intersyndicales, dont la CPH, comme ci-dessus
(cliquer pour ouvrir).
Nous pourrons alors signaler les bugs de la campagne pour obtenir leur correction bien avant le vote !
Merci par avance de votre mobilisation.
Arnaud PATENOTTE
Secrétaire général du SPHP
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Nous avons transmis cette question à la DGOS qui nous précise son interprétation : |
En l’espèce la chambre sociale de la Cour de cassation, dans son arrêt du 13 septembre 2023 (n°22-17.340) a été interrogée sur la compatibilité des dispositions de l’article L. 3141-3 du code du travail par rapport au droit communautaire. Pour mémoire, l’article L.3141-3 du code du travail subordonne le droit à congé payé des salariés à l’exécution d’un travail effectif. Cette disposition a été reconnue contraire au droit communautaire.
La Cour de cassation s’appuie en effet sur l’article 31 paragraphe 2 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne et sur l’article 7 de la Directive 2003/88, pour reconnaître que le salarié en arrêt de travail pour maladie ou accident non professionnel est en droit d’acquérir ses congés payés lorsque ce celui-ci est suspendu du fait d’un travail pour cause de maladie. Or si cette décision doit avoir en principe un impact sur l’ensemble des travailleurs, elle vise en l’espèce les salariés exerçant dans le secteur privé, dont les règles de calcul des congés peuvent différer des règles applicables aux agents publics. Aussi, les dispositions du Code de la santé publique, qui concernent plus spécifiquement les personnels médicaux semblent déjà compatibles avec les règles communautaires évoquées supra.
Pour mémoire, s’agissant des praticiens hospitaliers, l’article R6152-35 du code de la santé publique prévoit que la durée du congé annuel est définie « sur la base de vingt-cinq jours ouvrés, au prorata des obligations de services hebdomadaires ». Le fait pour le praticien d’être en arrêt maladie n’entraîne pas une réduction pour ce dernier de ses droits à congés. L’article R6152-35-3 précise par ailleurs que les congés annuels non pris du fait des congés mentionnés aux 4° (congés de maladie ordinaire, de longue maladie, de longue durée et de grave maladie), 5° et 6° de l’article R6152-35 et à l’article R6152-41 peuvent être reportés dans la limite de vingt jours, sur une période de quinze mois à compter de la date de reprise des fonctions. De plus, en cas de cessation définitive de fonctions faisant suite à des congés pour maladie n'ayant pas permis le report effectif des congés annuels non pris, à une inaptitude physique définitive ou à un décès du praticien, le praticien, ou en cas de décès, ses ayants droit, bénéficient d'une indemnisation proportionnelle au nombre de jours de congés annuels non pris.
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En résumé :
D'autres informations sont disponibles sur les sites du SPHP et
d'APH
Bien cordialement
Arnaud Patenotte
Secrétaire général
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DEMISSION DU MINISTRE DE LA SANTÉ
APH apprend aujourd’hui par la presse la démission d’Aurélien Rousseau, Ministre de la Santé et de la Prévention. Si APH salue le courage d’un homme et d’un ministre qui est allé au bout de ses propres convictions, elle ne peut que regretter le départ de son ministre de tutelle nommé il y a quelques mois seulement.
En effet, depuis le début de ce quinquennat, ce ministère en est à son troisième ministre en un an et demi ! Quand cela va-t-il s’arrêter ?
La Santé, préoccupation majeure de nos concitoyens, ne peut se satisfaire de cette situation pas plus que de la 14e position dans l’ordre protocolaire de son ministre.
Pour les partenaires sociaux que nous sommes, c’est la troisième fois que le Président de la République et la Première Ministre appuient sur le bouton reset ! Toutes les discussions, tous les chantiers en cours vont s’arrêter net, tous les engagements et toutes les promesses vont s’évanouir tout aussi brutalement. Des heures de discussions, d’explications et de justifications effacées en quelques heures. Pire encore, nous allons probablement de nouveau entrer dans un tunnel de quelques mois avec une administration paralysée qui ne promettra rien, ne s’engagera sur rien et donc ne fera rien pour l’amélioration des conditions d’exercice des praticiens de l’hôpital public !
Cette situation n’est pas acceptable. Il y a des chantiers urgents à traiter.
Celui de la permanence des soins qui repose en très grande partie sur les praticiens de l’hôpital public.
Celui du temps de travail, de son juste décompte et de sa juste rémunération.
Celui de l’attractivité en regard de la tension démographique médicale sur tout le territoire, de la concurrence acharnée que se livrent les établissements tant publics que privés et de l’explosion de contrats dit de type 2 qui remplacent ceux de l’intérim sans bénéfice pour les finances publiques mais qui provoquent l’ire des praticiens hospitaliers titulaires engagés et fidèles à leurs établissements.
Celui de la correction des injustices du Ségur de la Santé qui ont conduit des praticiens à se faire dépasser en avancement de carrière par des praticiens plus jeunes et moins expérimentés.
Celui de la gouvernance et des conditions de travail qui répondent l’un et l’autres de moins en moins aux attentes des praticiens.
La santé et ses acteurs ne peuvent se satisfaire de cette débandade. Nous avons besoin de planification, de suivi, de projets, de temps long. Rien de cela ne nous a été accordé depuis 2017 et ce serait pourtant la moindre des choses après ce que nous avons subi et après ce que nous avons fait dans des conditions extrêmement difficiles.
Les hospitaliers sont très résilients, ils ont été patients mais ils sont aujourd’hui à la limite de ce qu’ils peuvent supporter !
APH demande donc au Président de la République et à la Première Ministre de trouver rapidement un successeur à notre Ministre démissionnaire, de s’assurer que le candidat restera suffisamment longtemps pour réformer notre système de santé qui en a largement besoin, et enfin de lui donner dans l’ordre protocolaire une place cohérente avec l’attente des français et des acteurs de tout le système de santé de notre pays.
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